Conscience de soi
Ce que vous reniez en vous-même est exactement reflété par la personnalité des êtres qui viennent à vous dans les relations. Ce que vous reniez en vous, vous le trouvez chez les autres et vous ressentez, à leur égard, un…
22 Mar 2017 ∙ 15:11 par David MARTIN
En Espagne, en Angleterre, en Belgique, en Suisse, aux US et au Canada, et d’autres pays encore, le Reiki est entré dans les établissements de santé et intègre leurs listes de soins. Le Reiki peut améliorer la guérison de leurs patients, ou encore accompagner leurs conforts apportés en soins palliatifs. La France et plus particulièrement l’organisme, le MIVILUDES (Mission Interministérielle de la Vigilance et de la Lutte contre les Dérives Sectaires) supposent que cette pratique n’a aucunement sa place dans le système de santé, qu’il est suspect, voir sectaire. Voici aujourd’hui, le résultat d’une étude à visée médicale, réalisée par Sylvie Furrer, infirmière au Département de l’appareil locomoteur du CHU de Vaudois, en Suisse. Une étude avec tout le sérieux et toute la précision que l’on connait de nos voisins Helvètes, dans l’espoir que le système de santé français ouvrira les yeux sur la réalité de cette technique.
Bien sur, il y a toujours des charlatans pour profiter et pour manipuler des personnes en situation de détresses physiques et/ou morales, choses que l’on retrouve également dans la médecine « moderne » ou « classique », mais la pratique du Reiki est sans danger, si l’éthique très stricte de cette pratique est respectée, car la philosophie de cette « thérapie » n’a aucune attache avec une religion, une secte ou des croyances : elle se base essentiellement sur la bienveillance envers l’autre.
La pratique du reiki peut-elle être pertinente dans un centre hospitalier universitaire ? A quelles conditions et avec quels résultats ? Une enquête de satisfaction auprès de patients douloureux chroniques montre que cette démarche est appréciée et efficace.
Malgré une littérature scientifique très fournie et surtout anglophone, l’efficience du Reiki reste difficile à démontrer. Les détracteurs reprochent souvent aux recherches une méthodologie et une rigueur insuffisante, des critères d’inclusion différents, des groupes de patients pas assez conséquents pour pouvoir tirer des conclusions sur l’efficacité du Reiki. La littérature faisant toutefois plutôt l’éloge de la méthode sur la base de premiers résultats encourageants, notre équipe a ainsi mené sa propre enquête de satisfaction auprès de nos patients.
Les objectifs étaient de connaître :
Le déroulement de cette enquête s’est étendu sur 17 mois auprès de 113 patients ayant bénéficié de cette technique dans leur prise en charge et de manière anonyme.
Un questionnaire a été conçu comprenant des questions de type Liekert et de quelques questions ouvertes, en texte libre.
D’après les résultats de cette enquête, les séances de Reiki ont rencontré un réel engouement auprès des patients. Elles leur apportent des effets significatifs sur la détente, le bien-être et une diminution du stress.
Malgré l’adaptation du temps d’une séance classique (env 60–90 min) à une séance intra-hospitalière (30 min), l’effet bienfaisant du Reiki reste avéré.
Le temps préparatoire à la séance (15’), semble lui aussi très important. Il permet au patient de se mettre en condition. Par la préparation de la chambre, du lit, du confort du patient et de la qualité de l’échange, cela lui montre que le soignant prend soin de lui et aide à créer un lien de confiance.
Sylvie Furrer a travaillé comme infirmière au pool du département de l’appareil locomoteur au CHUV jusqu’en avril 2015. Depuis, elle occupe le poste d’infirmière en consultation de cardiologie à la PMU.